Il y a 3 semaines, la Fondation Document (TDF) lançait une pétition sur le site « PetitionSpot » afin de récolter des signatures pour appuyer sa création.
Malheureusement, l’objectif d’avoir un nombre de 10.000 signatures n’a jamais été atteint et seul un peu plus d’un quart a été recueilli. Cela serait-il annonciateur d’un mauvais départ ?
Même si la presse a salué l’événement et les entreprises concurrentes d’Oracle ont été unanimement contentes, les utilisateurs n’ont semble t-il pas été au rendez-vous.
Perso je compte bien utiliser Libre Office mais je ne vois pas l’intérêt de signer une pétition (dont j’ignorais l’existence) pour le crier sur les toits…
Attention aussi aux conclusions trop hâtives, les pétitions, comme les sondages, ne reflètent pas toujours la réalité d’une opinion…
La pétition aurait pu servir à la Fondation pour asseoir sa légitimité face à Oracle. Mais comme vous le dites si bien : on ignorait son existence.
C’est donc annonciateur d’un mauvais départ dans la communication.
Même si j’ai signé la pétition dont j’ai appris l’existence ici même, je ne pense pas qu’il faille y voir une relation de cause à effet.
LibreOffice présente belle et bien un grand intérêt je pense, mais je ne suis pas sur que le côté « pétition » soit le plus lié avec l’utilité de la fondation.
Je pense plus que l’on signerait une pétition pour demander à oracle de rendre le nom OpenOffice à la communauté, mais d’un autre côté, comme Oracle semble de toute façon faire la sourde oreille, je ne pense pas que cela incite à signer une pétition que le principal intéressé ne regardera même pas…
Pour ma part j’ai aussi l’intention d’utiliser LibreOffice et j’ai d’ailleurs eu la surprise d’y découvrir un début de correcteur grammatical que je ne connaissais pas sous OpenOffice.
J’aimais beaucoup OpenOffice, mais la politique d’Oracle n’est pas de mon goût. Et si tout n’était pas rose avec Sun, avec Oracle, j’ai l’impression que c’est largement pire.
Nicolas
Nicolas
Non pas de cause à effet mais peut être un effet de bord. Car Oracle doit certainement sourire du manque d’intérêt des utilisateurs.
Il ne s’agit pas de remettre en cause le bien-fondé de LibreOffice, juste se dire que l’aspect « marketing » ne doit pas être négligé.